L'immense acteur de théâtre, Michel Bouquet est à l'affiche de L'Antiquaire, de François Margolin.
Il apparait aux côtés de Robert Hirsch dans la peau d'un personnage totalement immoral et pourtant humain : l'oncle de l'héroïne, jeune femme juive qui part à la recherche des tableaux volés à son grand-père pendant la guerre.
Le film sort aujourd'hui. A suivre....
mercredi 18 mars 2015
mardi 17 février 2015
Ca a l'air bien !
Dans la cohue des couloirs du métro ce matin, j'ai aperçu l'affiche du Système. Sur le moment, je n'ai repéré que le nom de Lorent Deutsch. On a donc un acteur reconnu, un auteur qui a fait ses preuves, Antoine Rault (souvenez-vous du Diable rouge...), bref cela s'annonce plutôt bien. La pièce va se jouer au Théâtre Antoine.
A creuser
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Courez vite voir La double inconstance de Marivaux à la Comédie Française
Fous de théâtre avait raison et vous avez encore jusqu'au 1er mars pour voir cette merveille. La pièce est drôle et terriblement cruelle. Comme souvent chez Marivaux, les domestiques parlent comme leurs maîtres et cela permet de mieux percevoir le basculement des sentiments qui affecte tous les personnages.
Car c'est là le cœur de la pièce : ce basculement de l'amour pur et fidèle qui disparait progressivement au profit de l'amour intéressé, dicté par les convenances et l'ambition.
Tout dans ce spectacle concourt à montrer ce basculement dans toutes ses étapes, les plus infimes : le jeu des acteurs, tous excellents, la mise en scène qui utilise le thème de la répétition, et les costumes qui évoluent au fil de la pièce.
Peu à peu, tout doucement, presque imperceptiblement, tous les rouages se mettent en branle et la machine avance implacablement.
L'écran video, qui montre les acteurs derrière le décor dans les secondes qui précèdent leur entrée sur scène et qui annonce les répétitions, met en valeur l'aspect mécanique de la pièce. Le spectateur est à la fois touché par les sentiments exprimés par le jeu extraordinaire des acteurs (mention spéciale à la grande Catherine Salviat en Flaminia), et place délibéremment dans la position distanciée de l'observateur.
On retrouve dans ce spectacle la précision des acteurs et leur diction impeccable qui font la marque de la Comédie Française et l'inventivité d'une mise en scène et de décors modernes.
Je sais c'est complêt, mais vraiment je vous assure que ca vaut le coup d'appeler le théâtre au cas où, ou d'aller faire la queue au guichet le jour même.
Car c'est là le cœur de la pièce : ce basculement de l'amour pur et fidèle qui disparait progressivement au profit de l'amour intéressé, dicté par les convenances et l'ambition.
Tout dans ce spectacle concourt à montrer ce basculement dans toutes ses étapes, les plus infimes : le jeu des acteurs, tous excellents, la mise en scène qui utilise le thème de la répétition, et les costumes qui évoluent au fil de la pièce.
Peu à peu, tout doucement, presque imperceptiblement, tous les rouages se mettent en branle et la machine avance implacablement.
L'écran video, qui montre les acteurs derrière le décor dans les secondes qui précèdent leur entrée sur scène et qui annonce les répétitions, met en valeur l'aspect mécanique de la pièce. Le spectateur est à la fois touché par les sentiments exprimés par le jeu extraordinaire des acteurs (mention spéciale à la grande Catherine Salviat en Flaminia), et place délibéremment dans la position distanciée de l'observateur.
On retrouve dans ce spectacle la précision des acteurs et leur diction impeccable qui font la marque de la Comédie Française et l'inventivité d'une mise en scène et de décors modernes.
Je sais c'est complêt, mais vraiment je vous assure que ca vaut le coup d'appeler le théâtre au cas où, ou d'aller faire la queue au guichet le jour même.
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